Voici, un guide complet sur les différents signes et symptômes du cholestérol qui doivent attirer votre attention.
En France, plus de 12 millions de personnes présenteraient un taux de cholestérol trop élevé. Le problème majeur de cette maladie est qu’elle est très difficile à déceler. Pourtant, elle est à l’origine de problèmes de santé très graves, comme l'infarctus ou l'accident vasculaire cérébral (AVC). Mais, comment contrôler son taux de cholestérol ? Et, quels symptômes doivent vous alerter ?
Le cholestérol appartient à la famille des lipides. Il est fabriqué par notre organisme et fait partie intégrante du bon fonctionnement de notre métabolisme.
Cette molécule lipidique est un composant principal de la membrane de nos cellules, et joue un rôle particulièrement important dans la production des synapses, qui sont les cellules de notre cerveau. Le foie produit environ 75 % de notre cholestérol, le reste étant produit par la transformation des aliments qu’on ingère. Le cholestérol favorise également le développement de la bile (produite par le foie), qui aide à la digestion des graisses alimentaires.
Cette substance lipidique circule dans le sang en s’accrochant à différents types de protéines. C'est ce qui va permettre de classifier le cholestérol en deux sous-groupes.
HDL signifie High Density Lipoprotein. Il s'agit d'une lipoprotéine à haute densité. Elle est aussi plus communément appelée le “bon cholestérol”. Son action est bénéfique pour l’organisme, car elle régule naturellement la fabrication de substance lipidique en redirigeant la quantité produite en excès vers le foie. Cette lipoprotéine nettoie les artères en participant à l’élimination des dépôts de graisses lipidiques. Son taux normal dans le sang doit se situer entre 0,40 et 0,60 g/L. En dessous de cette moyenne, le risque de maladies cardiovasculaires peut être plus élevé.
La lipoprotéine à basse densité (LDL), aussi appelée “mauvais cholestérol”, favorise la formation de plaques d’athérome sur les parois des artères. Il s’agit de dépôts de graisses qui vont venir à terme obstruer le passage du sang dans les vaisseaux sanguins, et notamment dans les artères internes. Ce qui peut provoquer de graves maladies cardiovasculaires.
Généralement, on parle de taux de cholestérol élevé quand celui-ci dépasse 1,3 g/L.
Bien qu’à première vue, il s’agisse d’un trouble difficile à détecter, certains symptômes peuvent tout de même vous alerter sur un possible excès de cholestérol dans le sang :
On parle d’hypercholestérolémie, lorsque le taux total de cholestérol (les lipoprotéines LDL-HDL et les triglycérides) dépasse 2 g/L. Les causes de ce phénomène peuvent être variées, mais sont souvent liées à une alimentation déséquilibrée et à un manque d'activité physique.
La prise de substances comme le tabac ou l’alcool influence de manière négative votre taux de lipides dans le sang. D’autre part, le stress et une sédentarité accrue, avec une absence totale d’activité physique, sont des facteurs aggravants, qui peuvent faire augmenter dangereusement votre cholestérolémie et votre risque d'obésité.
Par ailleurs, l’alimentation est aussi un élément clé du processus de fabrication des lipides dans votre corps. Par exemple, un régime trop riche à base de produits laitiers, d'aliments gras, comme le fromage et le beurre, aura tendance à élever de manière significative votre taux de cholestérol.
Une hypercholestérolémie peut aussi être due à une maladie génétique. C’est pourquoi il est important de faire un suivi précoce des enfants ayant des parents à risque. D’autre part, d’autres maladies héréditaires, comme le diabète ou l’hypertension, peuvent également accroître votre taux de cholestérol.
Avec l’âge, le cholestérol s’accumulera dans les artères et s’éliminera moins facilement. C’est pourquoi il est fortement conseillé de faire un premier bilan sanguin dès l’âge de 20 ans pour s’assurer que vous n’avez pas de prédisposition à l’hypercholestérolémie.
En général, il est recommandé de refaire un bilan à partir de 40 ans pour les hommes et aux alentours de la cinquantaine pour les femmes.
Un excès de lipides dans le flux sanguin peut être à l’origine d’une perte d’élasticité des artères, appelée l’athérosclérose. Cette maladie cardiovasculaire peut avoir de graves conséquences et provoquer d'importants troubles cardiovasculaires, tels qu’un infarctus ou un AVC (accident vasculaire cérébral). Une hypercholestérolémie peut aussi provoquer une coronaropathie, qui est une maladie cardiaque affectant directement les artères du cœur.
D’autre part, une cholestérolémie élevée peut aussi engendrer des troubles de la circulation sanguine et provoquer une artérite des membres inférieurs, avec des douleurs aux jambes.
De bonnes habitudes alimentaires et des traitements adaptés peuvent fortement limiter la production de mauvais cholestérol. Toutefois, la prévention des risques reste le meilleur moyen de contrôler de manière efficace votre cholestérolémie.
Dès l’âge de 40 ans, un bilan sanguin régulier, tous les cinq ans, peut vous permettre de détecter rapidement une éventuelle hypercholestérolémie. Par ailleurs, pour lutter activement contre l’excès de cholestérol, quel que soit votre âge, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée restent deux facteurs fondamentaux pour rester en bonne santé.
Généralement, une hypercholestérolémie est détectée lors d’un bilan sanguin demandé par votre médecin. Au vu des résultats de votre laboratoire, votre médecin traitant pourra vous prescrire un traitement adapté, habituellement, à base de médicaments hypolipémiants, qui vont venir inhiber la production de lipoprotéine LDL de votre corps.
Enfin, des compléments alimentaires à base de vitamine et d’oligo-élément peuvent vous être proposés afin de rééquilibrer votre alimentation au quotidien.
Les personnes âgées sont particulièrement à risque en ce qui concerne l’excès de cholestérol. C’est pourquoi veiller à son bien-être au quotidien est essentiel, même en cas de perte d’autonomie partielle. En effet, partir vivre en EHPAD peut bouleverser vos habitudes et être une source supplémentaire de stress. Le maintien à domicile peut donc être une solution à envisager et offre de nombreux avantages. Cela vous permettra, entre autres, de contrôler la teneur calorique de vos repas et de continuer à être suivi par votre médecin habituel.
Cependant, le maintien à domicile nécessite souvent de réaliser des aménagements de son logement, afin de pouvoir continuer à y vivre sereinement. Des aides financières spécifiques sont disponibles pour vous accompagner dans l’adaptation de votre habitat (aides de l'ANAH, crédit d'impôt, assurance retraite, etc.).
De plus, très prochainement, dès le 1ᵉʳ janvier 2024, un nouveau dispositif Ma Prime Adapt’ vous permettra de bénéficier jusqu’à 15 400€ d’aides pour réaménager votre maison ou appartement.
Mais, comment profiter de ce dispositif ? C’est là que Logiadapt entre en jeu en vous proposant un accompagnement sur-mesure en fonction de vos besoins. Vous souhaitez réaménager votre salle de bain ou votre cuisine pour la rendre plus fonctionnelle ? Logiadapt vous soutient dans votre projet en faisant le point avec vous sur les aides dont vous pouvez bénéficier, et en vous accompagnant dans toutes les démarches à réaliser.