Découvrez les dispositifs d’aides sur lesquels les personnes âgées et dépendantes de GIR 1 pour adapter leur logement et s’entourer d’intervenants, qui permettront de pallier leur perte d’autonomie.
D’après une étude réalisée par l’INSEE en France, 19 % des personnes âgées faisant partie du GIR 1 continuent à vivre à domicile. Même s’il est clair que cette alternative n’est pas la plus courante, ces chiffres montrent que cette solution peut tout de même être envisageable dans certaines situations. Mais, comment faciliter le maintien à domicile d’une personne âgée de GIR 1 ?
L’évaluation du degré d’autonomie d’une personne est déterminée par les critères de la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupes Iso-Ressources). Cette grille d’évaluation compte 6 groupes iso-ressources (GIR 1 à 6). Le GIR 6 correspond au plus haut degré d’autonomie. Contrairement au GIR 1 qui équivaut à un degré de dépendance avancé, où les capacités physiques et mentales de l’individu sont sérieusement altérées.
Généralement, c’est à la suite d’une demande d’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) qu’une équipe médico-sociale du département évalue le degré d’autonomie d’une personne âgée.
Le niveau d’autonomie d’une personne âgée est en effet déterminant pour ses droits, car en fonction du groupe iso-ressources auquel elle appartient, le montant de ses aides ne sera pas le même.
Pour évaluer le degré d’autonomie d’une personne âgée, la grille AGGIR développe un plan de 10 activités corporelles et mentales qu’une personne totalement autonome est censée pouvoir faire seule et sans aide extérieure.
Dans le cas d’un GIR 1, la personne âgée a des capacités physiques réduites. Elle reste souvent alitée ou sur un fauteuil. Elle ne peut donc pas faire sa toilette, ni manger son repas seule. Elle ne peut pas non plus se déplacer ni utiliser un moyen d’alerte en cas de besoin. En effet, dans le cas d’un GIR 1, la personne a perdu une grande partie de ses capacités physiques, mais aussi de ses capacités mentales. Elle a donc besoin d’être aidée au quotidien par une équipe médico-sociale ou des aidants familiaux de manière quotidienne et continue.
Si le GIR 1 implique une situation d’extrême dépendance, il n’est pour autant pas totalement incompatible avec le fait de rester vivre dans sa maison ou dans son appartement.
En France, le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes est souvent favorisé, car il présente plusieurs avantages.
Quand on vieillit, on est plus sensible aux changements et on s’attache souvent au lieu dans lequel on a vécu une bonne partie de sa vie. Le quitter pour intégrer un EHPAD peut être douloureux à vivre pour de nombreux aînés. C’est pourquoi vieillir dans sa maison peut être une alternative rêvée pour de nombreuses personnes âgées dépendantes.
Rester à domicile permet à certaines personnes âgées de continuer à voir leurs proches (famille ou amis) plus facilement. Elles restent ainsi dans un lieu de vie autour duquel elles ont tissé des relations sociales et où se sont parfois installés leurs enfants. Les proches se sentent également plus libres de rendre visite à la personne âgée, sans contrainte d'horaire ni de protocole sanitaire strict à respecter.
Rester vivre chez soi est généralement l’option la moins coûteuse. Même si cela engendre tout de même des frais (adapter son logement à sa perte d’autonomie, services d’aide à domicile, etc.).
Certaines entreprises se sont spécialisées dans le service d'accompagnement des personnes en perte d’autonomie. C’est le cas notamment de la société Logiadapt qui a pour mission principale d’accompagner les personnes âgées et dépendantes dans leur projet d’aménagement de leur logement. Cela peut aller de l’installation d’une douche senior à la rénovation complète de certaines pièces, comme les toilettes ou la chambre à coucher.
Le rôle de Logiadapt est avant tout d’aider la personne âgée à mieux cerner ses besoins et à lui permettre de bénéficier de l’ensemble du plan d’aides auquel elle a droit.
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Le maintien d’une personne âgée de GIR 1 à domicile n’est pas toujours évident, car la présence constante d’un aidant familial ou des services d’un intervenant socio-médical est nécessaire. C’est pourquoi certains enfants décident d’héberger leur parent chez eux. Mais, cette situation n'est pas toujours possible. L’hébergement en EHPAD ou dans un établissement médicalisé de type USLD (Unité de soins de longue durée) est alors souvent l’option privilégiée. En effet, l’avantage de ce type d’établissement, c’est la présence non-interrompue d’une équipe médico-sociale 24 h/24, qui assure le suivi de la santé du résident et qui veille à sa sécurité.
Une personne de GIR 1 a droit à des aides conséquentes du fait de l’altération importante de ses fonctions cognitives et de ses capacités physiques.
L’APA (aide personnalisée d'autonomie) est une aide gouvernementale attribuée aux personnes en perte d’autonomie ou en situation de dépendance. Pour pouvoir en bénéficier, il faut être classé GIR 1 à GIR 4. Un individu de groupe iso-ressources 1 pourra donc bénéficier de l’APA.
Le montant de cette allocation dépend des revenus du foyer du demandeur. Néanmoins, il faut savoir que le montant de cette allocation est plafonné à 1914,04 € par mois.
Depuis le 1er janvier 2024, le dispositif MaPrimeAdapt’ permet aux personnes de plus de 70 ans et à celles de 60 ans avec un justificatif de GIR de bénéficier d’aides financières pour adapter leur logement. Cette aide permet de financer entre 50 et 70 % des travaux dans la limite d’un plafond de 22 000 €.
À noter cependant que ces aides sont réservées aux foyers considérés comme modestes ou très modestes, selon les barèmes de France Rénov’.
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Pour savoir s’il est possible de bénéficier de ce plan d'aides, les sociétés comme Logiadapt sont des partenaires parfaits pour être sûr d'effectuer les bonnes démarches au bon moment.
Une personne de GIR 1, qui souhaite rester chez elle, doit obligatoirement se faire accompagner. Un service quotidien d’intervenants doit se succéder tout au long de la journée :
Tous ces services à la personne ont un coût, qui peut parfois concurrencer ceux d’un EHPAD ou d’un établissement médicalisé. Heureusement, un crédit d’impôt peut venir soulager la personne concernée ou ses descendants (si ce sont eux qui financent ces frais).
Il est en effet possible de profiter d’un crédit d’impôt de 50 % sur les dépenses annuelles liées aux prestations de services dans la limite de 12 000 €/an. Ce qui s'avère être une aide non négligeable.