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Santé
3 min

Maladie de Parkinson : symptômes, causes et traitements

Découvrez les symptômes, causes et traitements de la maladie de Parkinson, ainsi que les solutions d’accompagnement au quotidien.

Louise

Posté le
16/4/2025
Mis à jour le
16/4/2025
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La maladie de Parkinson est une pathologie neurologique chronique qui affecte chaque année de nombreuses personnes en France et dans le monde. Caractérisée principalement par des troubles moteurs (tremblements, lenteur des mouvements, raideur musculaire), elle a également des répercussions sur le plan psychologique, émotionnel et cognitif. Face à une telle complexité, il est essentiel pour les personnes atteintes et leurs proches de comprendre cette maladie, ses symptômes, ses causes et les solutions existantes pour mieux vivre au quotidien.

Qu'est-ce que la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative chronique qui affecte principalement le contrôle des mouvements. Elle résulte d’un dysfonctionnement progressif de certaines zones du cerveau, notamment la substance noire, responsable de la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel à la régulation motrice.

Définition et caractéristiques principales

La maladie de Parkinson provoque une diminution progressive de la dopamine, entraînant des troubles moteurs typiques : tremblements au repos, raideur musculaire, lenteur des mouvements (bradykinésie) et instabilité posturale. Elle s’accompagne également de symptômes non moteurs tels que la fatigue, les troubles du sommeil, la dépression ou encore des troubles digestifs.

Il s’agit d’une maladie évolutive : les symptômes s’installent lentement et s’aggravent avec le temps. Elle reste incurable à ce jour, mais plusieurs traitements permettent d’en atténuer les effets.

Prévalence et populations concernées

Selon l’Inserm, environ 270 000 personnes vivent actuellement avec la maladie de Parkinson en France, et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. C’est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer.

Elle touche principalement les personnes de plus de 60 ans, bien que 5 à 10 % des cas apparaissent avant l’âge de 50 ans, on parle alors de Parkinson à début précoce. La maladie concerne autant les hommes que les femmes, mais une légère prédominance masculine est observée.

Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?

La cause exacte de la maladie reste encore inconnue, mais plusieurs facteurs ont été identifiés comme jouant un rôle dans son apparition.

  • Facteurs génétiques
    Dans environ 10 % des cas, des mutations génétiques héréditaires sont identifiées. Ces formes dites « familiales » sont souvent liées à des mutations de gènes comme LRRK2, PARK2 ou SNCA. Toutefois, la plupart des cas sont dits sporadiques (sans antécédent familial connu).

  • Facteurs environnementaux
    L’exposition à certaines substances chimiques, comme les pesticides ou les solvants organiques, semble augmenter le risque de développer la maladie. Une exposition professionnelle prolongée ou un mode de vie rural sont également étudiés comme facteurs de risque.

  • Interactions entre génétique et environnement
    La recherche actuelle tend à montrer que l’interaction entre une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux déclenche la maladie. Ainsi, une personne génétiquement sensible pourrait développer la pathologie en réponse à un déclencheur extérieur.

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?

Les symptômes de la maladie de Parkinson varient d’une personne à l’autre, tant dans leur type que dans leur intensité. Ils sont généralement divisés en deux grandes catégories : les symptômes moteurs et les symptômes non moteurs. Leur apparition est progressive et peut être difficile à détecter au début de la maladie.

Symptômes moteurs : tremblements, rigidité, lenteur des mouvements

Les signes moteurs sont les plus connus et les plus visibles de la maladie :

  • Tremblements au repos : souvent unilatéraux au départ (une seule main, jambe ou bras), ils se manifestent même en l’absence de mouvement volontaire. Ces tremblements diminuent généralement lors de l'action.

  • Rigidité musculaire : les muscles deviennent raides, ce qui gêne les mouvements et peut provoquer des douleurs articulaires. Cette raideur touche aussi bien les bras que les jambes ou le cou.

  • Bradykinésie (lenteur des mouvements) : c’est l’un des signes les plus caractéristiques. Les gestes du quotidien deviennent plus lents, moins fluides, et nécessitent plus d’efforts.

  • Troubles de la marche et de l’équilibre : difficulté à initier le mouvement, démarche à petits pas, posture voûtée, et instabilité augmentant le risque de chute.

Ces troubles ont un impact important sur l’autonomie et la qualité de vie des personnes concernées.

> Parkinson : Quels sont les symptômes affectant les jambes ?

Symptômes non moteurs : troubles du sommeil, dépression, troubles cognitifs

Moins visibles mais tout aussi invalidants, les symptômes non moteurs apparaissent parfois plusieurs années avant les signes moteurs :

  • Troubles du sommeil : insomnie, sommeil agité, cauchemars ou comportements violents pendant les rêves (troubles du comportement en sommeil paradoxal).

  • Troubles de l’humeur et de l’anxiété : une dépression peut précéder le diagnostic de plusieurs années. L’anxiété, l’irritabilité et l’apathie sont également fréquentes.

  • Troubles cognitifs : ralentissement de la pensée, difficulté à se concentrer ou à planifier. À un stade plus avancé, certains patients peuvent développer une démence associée à la maladie de Parkinson.

  • Fatigue chronique, constipation, douleurs inexpliquées, perte d’odorat (anosmie) ou hypersalivation font également partie des signes possibles.

Comment diagnostiquer la maladie de Parkinson ?

Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose principalement sur un examen clinique réalisé par un neurologue. Il n’existe pas encore de test biologique ou d’imagerie permettant de confirmer avec certitude la maladie.

Le médecin se base sur :

  • L’observation des symptômes moteurs caractéristiques (tremblements, lenteur, rigidité) ;
  • L’évolution des signes dans le temps ;
  • L’effet d’un traitement à la lévodopa, qui améliore généralement les symptômes (test thérapeutique).

Dans certains cas, une IRM cérébrale peut être demandée, non pas pour diagnostiquer la maladie, mais pour écarter d’autres pathologies présentant des symptômes similaires (AVC, tumeurs, etc.).

Un diagnostic précoce est essentiel pour adapter au plus tôt les traitements et les aides à la vie quotidienne.

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Quels sont les traitements disponibles pour la maladie de Parkinson ?

À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif pour la maladie de Parkinson, mais plusieurs options permettent de soulager les symptômes, ralentir leur progression et améliorer la qualité de vie. Le choix du traitement dépend de l’âge du patient, de la sévérité des symptômes et de leur évolution.

Traitements médicamenteux 

La prise en charge débute généralement par des médicaments dopaminergiques, destinés à compenser le déficit en dopamine dans le cerveau :

  • Lévodopa (ou L-Dopa) : c’est le traitement de référence. Elle est transformée en dopamine dans le cerveau et soulage efficacement les symptômes moteurs. Elle est souvent associée à un inhibiteur de la décarboxylase (comme la carbidopa) pour améliorer son efficacité.

  • Agonistes dopaminergiques : ces médicaments (pramipexole, ropinirole…) imitent l’action de la dopamine. Ils sont parfois prescrits seuls chez les patients jeunes pour retarder l’utilisation de la lévodopa, car cette dernière peut à long terme provoquer des fluctuations motrices ou des dyskinésies.

  • Inhibiteurs de la MAO-B ou COMT : ils ralentissent la dégradation de la dopamine dans le cerveau, prolongeant ainsi l'effet des traitements.

Les doses sont ajustées progressivement en fonction des besoins, et les effets secondaires sont surveillés attentivement : nausées, hypotension, hallucinations ou comportements impulsifs.

Thérapies non médicamenteuses

Un suivi pluridisciplinaire est indispensable pour améliorer l’autonomie et prévenir les complications :

  • Kinésithérapie : pour travailler l’équilibre, la marche, la souplesse et prévenir les chutes. Elle aide aussi à maintenir l’amplitude des mouvements et à réduire les douleurs musculaires.
  • Orthophonie : en cas de troubles de la parole ou de la déglutition, elle aide à préserver les capacités de communication et à éviter les risques de fausses routes alimentaires.
  • Ergothérapie : pour adapter l’environnement à domicile et faciliter les gestes du quotidien.
  • Psychologue ou neuropsychologue : un soutien est souvent nécessaire face à l’anxiété, la dépression ou les troubles cognitifs.

Chirurgicales : stimulation cérébrale profonde

Lorsque les médicaments ne sont plus suffisamment efficaces ou provoquent trop d’effets indésirables, une option chirurgicale peut être envisagée : la stimulation cérébrale profonde (SCP) consiste à implanter des électrodes dans une zone précise du cerveau (le noyau subthalamique ou le pallidum interne). Ces électrodes sont reliées à un stimulateur placé sous la peau, qui envoie des impulsions électriques régulières pour réguler l’activité neuronale.

Ce traitement peut améliorer significativement les symptômes moteurs et réduire les doses de médicaments. Il est généralement proposé aux patients de moins de 70 ans, motivés et sans troubles cognitifs majeurs.

Comment vivre avec la maladie de Parkinson ?

Vivre avec la maladie de Parkinson implique bien plus que la gestion des symptômes médicaux. C’est un accompagnement global qui doit tenir compte du quotidien, du moral et de l’autonomie.

Conseils pour le quotidien

Adopter un mode de vie structuré et actif peut améliorer significativement le bien-être des personnes atteintes de Parkinson :

  • Maintenir une activité physique régulière (marche, yoga, tai-chi) permet de préserver la mobilité et de réduire la rigidité.
  • Adapter son rythme de vie en fonction des moments où les traitements sont les plus efficaces.
  • Mettre en place une alimentation équilibrée riche en fibres pour prévenir la constipation (fréquente chez les patients).
  • Favoriser des routines stables et des repères dans la journée pour réduire le stress.

Importance de l'accompagnement et du soutien

Le soutien de l’entourage est fondamental pour ne pas s’isoler et pour faire face aux défis de la maladie :

  • Impliquer la famille et les aidants dans le suivi et les décisions médicales.
  • Solliciter un psychologue en cas de dépression ou de perte de motivation.
  • Rejoindre une association de patients, comme France Parkinson, peut être source d’échanges précieux et de soutien moral.

Adapter son logement

L’un des enjeux majeurs pour les personnes atteintes de Parkinson est de prévenir les chutes et faciliter les gestes du quotidien. C’est pourquoi adapter son logement devient essentiel dès les premiers signes de perte d’autonomie.

Logiadapt propose un accompagnement sur mesure pour l’adaptation du domicile des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie :

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  • L’équipe Logiadapt vous aide à constituer les dossiers de financement (comme MaPrimeAdapt’, la PCH, ou les aides départementales).

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Questions fréquentes

La maladie de Parkinson est-elle héréditaire ? 

Dans la grande majorité des cas, la maladie de Parkinson n’est pas héréditaire. Seuls 5 à 10 % des cas seraient liés à une mutation génétique identifiable.

 Quels sont les premiers signes de la maladie de Parkinson ? 

Les premiers signes incluent souvent une lenteur des mouvements, des tremblements au repos, une raideur musculaire, ou encore des troubles du sommeil. Ces symptômes évoluent progressivement.

La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative progressive qui affecte principalement le contrôle moteur et peut entraîner des symptômes non moteurs comme des troubles cognitifs et émotionnels. Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif, des solutions médicamenteuses et non médicamenteuses permettent de mieux gérer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des patients.

  • Symptômes moteurs : Tremblements au repos, rigidité musculaire, bradykinésie (lenteur des mouvements) et troubles de l’équilibre.

  • Symptômes non moteurs : Troubles du sommeil, fatigue, dépression et troubles cognitifs.

  • Causes de la maladie : Facteurs génétiques (10 % des cas) et environnementaux (exposition aux pesticides).

  • Traitements disponibles : Médicaments dopaminergiques (L-Dopa), thérapies non médicamenteuses (kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie) et stimulation cérébrale profonde.

  • Accompagnement au quotidien : Importance de l’activité physique régulière, du soutien psychologique et d’un environnement adapté.

  • Adaptation du logement : Utilisation de solutions comme les barres d’appui et les douches sécurisées pour prévenir les chutes et faciliter les gestes quotidiens.

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