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Santé
3 min de lecture

Maladies neurologiques : comprendre et se faire accompagner

Quels sont les types de maladies neurologiques et comment les traiter ? Logiadapt vous accompagne dans l’adaptation de votre logement.

Louise

Posté le
16/4/2025
Mis à jour le
16/4/2025
Logiadapt propose un accompagnement clé en main pour vos projets d'adaptation de logement.
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Les maladies neurologiques touchent des millions de personnes dans le monde, avec des impacts parfois lourds sur la qualité de vie, l’autonomie et le quotidien des patients comme de leurs proches. Ces pathologies, qui affectent le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs, peuvent se manifester par des symptômes très variés : troubles moteurs, cognitifs, sensoriels ou comportementaux. Qu’il s’agisse de maladies dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer, d’affections inflammatoires comme la sclérose en plaques, ou d’accidents vasculaires cérébraux, comprendre le fonctionnement du système nerveux et reconnaître les signes précoces est essentiel pour une prise en charge efficace.

Qu'est-ce qu'une maladie neurologique ?

Les maladies neurologiques regroupent un large éventail de pathologies qui affectent le système nerveux central (cerveau, moelle épinière) ou le système nerveux périphérique (nerfs, muscles). Elles peuvent être d’origine génétique, inflammatoire, vasculaire, infectieuse ou dégénérative. En fonction de la zone touchée, elles entraînent des symptômes très différents : troubles moteurs, cognitifs, sensitifs, comportementaux ou encore de la coordination.

Définition et fonctionnement du système nerveux

Le système nerveux est l’un des systèmes les plus complexes du corps humain. Il est chargé de recueillir, traiter et transmettre les informations à travers tout l’organisme. Il se divise en deux parties :

  • Le système nerveux central (SNC), qui comprend le cerveau et la moelle épinière. Il est responsable de la pensée, du raisonnement, des émotions, de la coordination motrice, de la parole, etc.
  • Le système nerveux périphérique (SNP), constitué des nerfs qui relient le SNC au reste du corps (muscles, organes, peau…).

Lorsque ce système est altéré, même légèrement, cela peut avoir un impact majeur sur l’autonomie, la mémoire, la communication ou la mobilité de la personne concernée.

Différence entre maladies neurologiques et psychiatriques

Il est courant de confondre maladies neurologiques et troubles psychiatriques, car certaines pathologies peuvent partager des symptômes (comme l’anxiété ou la dépression). Pourtant, leur origine est différente :

  • Les maladies neurologiques reposent sur un dysfonctionnement structurel ou physiologique du système nerveux. Elles peuvent être visibles à l’imagerie (comme une lésion cérébrale ou une inflammation).

  • Les troubles psychiatriques (dépression, schizophrénie, troubles anxieux…) sont liés à un déséquilibre des émotions, de la perception ou du comportement, sans toujours qu’un dommage neurologique soit observable.

💡la maladie d’Alzheimer est une pathologie neurologique. Elle peut entraîner une dépression, qui est un trouble psychiatrique secondaire.

Quels sont les symptômes courants des maladies neurologiques ?

Les symptômes dépendent de la région atteinte dans le système nerveux, mais on distingue souvent les catégories suivantes :

  • Troubles moteurs : tremblements, rigidité musculaire, ralentissement des mouvements (bradykinésie), perte de coordination, paralysie partielle ou complète.
  • Troubles cognitifs : troubles de la mémoire, désorientation spatio-temporelle, difficultés de langage, troubles de la concentration.
  • Troubles sensoriels : fourmillements, engourdissements, douleurs nerveuses, perte d’un sens (odorat, vue, audition).
  • Troubles autonomes : troubles digestifs, dérèglement de la température corporelle, problèmes de tension artérielle.
  • Troubles de l’humeur ou du comportement : irritabilité, apathie, hallucinations, anxiété ou dépression.

Ces symptômes peuvent apparaître progressivement (comme dans la maladie de Parkinson) ou brutalement (comme dans un AVC).

Quels sont les principaux types de maladies neurologiques ?

Les maladies neurologiques peuvent prendre des formes très variées selon la cause de l’atteinte du système nerveux. Elles sont généralement classées en cinq grandes catégories. En voici un aperçu avec des exemples concrets.

Maladies neurodégénératives 

Ces maladies provoquent une dégénérescence progressive du système nerveux central. Elles entraînent une détérioration lente mais irréversible des fonctions cognitives et/ou motrices.

Exemples :

  • Maladie de Parkinson : caractérisée par des tremblements, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles de l’équilibre. Elle s'accompagne souvent de troubles non moteurs (dépression, troubles du sommeil).
  • Maladie d’Alzheimer : la plus fréquente des démences. Elle touche la mémoire, le langage, le raisonnement et entraîne une perte d’autonomie progressive.
  • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : maladie rare qui touche les motoneurones, entraînant une paralysie progressive des muscles volontaires (parole, respiration, déglutition...).

💡 Ces pathologies nécessitent souvent des soins de longue durée, une rééducation adaptée et un aménagement du cadre de vie.

Maladies inflammatoires 

Elles résultent d’une inflammation du système nerveux, souvent causée par un dérèglement du système immunitaire (maladie auto-immune).

Exemples :

  • Sclérose en plaques (SEP) : maladie chronique du jeune adulte (20-40 ans), marquée par des poussées et des périodes de rémission. Elle peut toucher la vue, la mobilité, la coordination, la parole...
  • Neuromyélite optique : touche les nerfs optiques et la moelle épinière. Elle peut entraîner une perte de vision et des troubles moteurs.

Ces maladies bénéficient aujourd’hui de traitements immunomodulateurs et de rééducation ciblée.

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Maladies vasculaires 

Elles surviennent lorsqu’un trouble de la circulation sanguine affecte une zone du cerveau ou de la moelle épinière.

Exemples :

  • Accident vasculaire cérébral (AVC) : causé par un caillot (AVC ischémique) ou une hémorragie (AVC hémorragique). Il peut laisser des séquelles neurologiques majeures (paralysie, troubles du langage, troubles cognitifs).
  • Hémorragie méningée ou cérébrale : saignement qui endommage les tissus cérébraux.

⚠️ Un AVC est une urgence médicale absolue. La prise en charge rapide (dans les 4 heures) est cruciale pour limiter les séquelles.

Maladies infectieuses

Elles sont causées par des agents infectieux (bactéries, virus, champignons) affectant le système nerveux.

Exemples :

  • Méningite : inflammation des membranes du cerveau (méninges), potentiellement grave. Symptômes : forte fièvre, raideur de la nuque, maux de tête intenses.
  • Encéphalite : infection du tissu cérébral lui-même, souvent virale. Elle peut entraîner des troubles du comportement, des convulsions, un coma.

Certaines infections sont évitables par la vaccination (ex. : méningocoque).

Maladies génétiques

Ces maladies sont dues à des anomalies de l’ADN affectant le fonctionnement du système nerveux. Elles peuvent être présentes dès la naissance ou se manifester plus tard.

Exemples :

  • Maladie de Huntington : maladie héréditaire rare qui combine des troubles moteurs (mouvements involontaires), cognitifs (perte d’attention) et psychiatriques.
  • Myopathies ou neuropathies héréditaires : atteintes musculaires ou nerveuses progressives (ex. : maladie de Charcot-Marie-Tooth).

Ces maladies font souvent l’objet d’un diagnostic génétique et nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire.

Comment diagnostiquer une maladie neurologique ?

Le diagnostic d'une maladie neurologique repose sur une démarche rigoureuse et multidimensionnelle. Il combine l'écoute attentive du patient, l'examen clinique, et une série d'examens complémentaires permettant d’identifier précisément la pathologie en cause.

Examen clinique et historique médical

La première étape du diagnostic repose sur un entretien approfondi avec le patient et ses proches, suivi d’un examen neurologique complet. Le médecin recueille :

  • les symptômes décrits : troubles moteurs, cognitifs, sensoriels, crises, douleurs…
  • leur ancienneté, fréquence et évolution dans le temps ;
  • les antécédents médicaux et familiaux (certains troubles neurologiques ont une composante héréditaire) ;
  • les facteurs de risque : diabète, hypertension, traumatisme crânien, exposition à des toxines, infections, etc.

L’examen neurologique permet de tester les réflexes, la coordination, la force musculaire, la sensibilité, l’équilibre et les fonctions cognitives.

Tests neurologiques spécifiques

Selon les troubles suspectés, le neurologue peut faire passer des tests fonctionnels ou cognitifs :

  • Échelles motrices (ex. : UPDRS pour Parkinson, EDSS pour la sclérose en plaques) ;
  • Tests de mémoire ou d’attention (MMSE, MOCA, tests de fluence verbale) pour évaluer le fonctionnement cognitif ;
  • Électroencéphalogramme (EEG) pour enregistrer l’activité cérébrale (utile en cas d’épilepsie ou de suspicion d’encéphalite) ;
  • Électromyogramme (EMG) pour analyser l’activité électrique des nerfs et des muscles (dans les neuropathies périphériques ou myopathies).

Ces évaluations permettent d’objectiver les anomalies et de cibler les zones du système nerveux atteintes.

Imagerie médicale

L’imagerie cérébrale est une clé de voûte du diagnostic neurologique. Elle permet de visualiser les structures du cerveau et de la moelle épinière.

  • IRM cérébrale : méthode de référence, elle met en évidence les lésions cérébrales (plaques, tumeurs, atrophies, AVC, etc.).
  • Scanner cérébral : utilisé en urgence (AVC hémorragique, traumatisme crânien), il détecte les hémorragies, infarctus ou anomalies osseuses.
  • TEP-scan (Tomographie par émission de positons) : utile pour certaines maladies neurodégénératives, il mesure l’activité métabolique du cerveau.

Ces examens apportent des preuves anatomiques ou fonctionnelles qui orientent le diagnostic avec précision.

Analyses biologiques

Les examens biologiques viennent compléter le bilan neurologique. Ils permettent de :

  • Rechercher des infections (ex. : encéphalite, VIH, herpès) ou des maladies auto-immunes
  • Détecter des troubles métaboliques ou carentiels (vitamine B12, fonction thyroïdienne…)
  • Analyser le liquide céphalo-rachidien (ponction lombaire) en cas de suspicion de méningite, sclérose en plaques ou maladies neurodégénératives ;
  • Effectuer des tests génétiques dans le cadre de pathologies héréditaires (ex. : maladie de Huntington).

Ces analyses renforcent la fiabilité du diagnostic et permettent parfois de poser un pronostic plus précis.

Quels sont les traitements disponibles pour les maladies neurologiques ?

Il n’existe pas un traitement unique pour les maladies neurologiques, car chaque pathologie est spécifique. Néanmoins, les prises en charge combinent souvent médicaments, thérapies non médicamenteuses, et parfois chirurgie.

Approches médicamenteuses

Les traitements médicamenteux visent à corriger ou compenser les déséquilibres dans le fonctionnement du système nerveux. Ils sont adaptés à chaque pathologie :

  • Parkinson : lévodopa (substitut de la dopamine), agonistes dopaminergiques, inhibiteurs de la MAO-B.
  • Alzheimer : inhibiteurs de la cholinestérase (ex. : donépézil), mémantine pour les formes modérées à sévères.
  • Épilepsie : antiépileptiques pour stabiliser l’activité neuronale.
  • Sclérose en plaques : immunomodulateurs, corticoïdes pour réduire les poussées.
  • Migraines chroniques : triptans, bêtabloquants, anti-CGRP.

Ces traitements permettent de limiter les symptômes et de préserver, autant que possible, l’autonomie du patient.

Thérapies non médicamenteuses

Elles sont essentielles dans la prise en charge globale et visent à améliorer la qualité de vie. Selon la maladie et les symptômes, on retrouve :

  • Kinésithérapie : maintien de la mobilité, prévention des raideurs et des chutes.
  • Orthophonie : utile en cas de troubles de la parole, du langage ou de la déglutition.
  • Ergothérapie : adaptation des gestes du quotidien, conseils pour le domicile.
  • Psychothérapie ou soutien psychologique : pour faire face à l’anxiété, la dépression ou l’isolement.
  • Neuropsychologie : stimulation cognitive, remédiation en cas de troubles de la mémoire ou de l’attention.

Ces approches complémentaires favorisent une autonomie prolongée et un maintien à domicile plus serein.

Chirurgie

La chirurgie peut être proposée lorsque les traitements médicamenteux ne suffisent plus. Elle concerne certaines pathologies, comme :

  • Parkinson : la stimulation cérébrale profonde (SCP), qui consiste à implanter des électrodes dans une zone précise du cerveau pour réguler les symptômes moteurs.
  • Épilepsie pharmaco-résistante : chirurgie de résection des foyers épileptiques ou neurostimulation.
  • Hydrocéphalie à pression normale : mise en place d’une dérivation (drain).

Ces interventions nécessitent une évaluation approfondie et sont toujours décidées par une équipe pluridisciplinaire spécialisée.


Logiadapt’ : un accompagnement sur mesure

Vivre avec une maladie neurologique peut engendrer des difficultés dans la vie quotidienne, en particulier à domicile. Pour favoriser l’autonomie, sécuriser les déplacements et améliorer le confort, des adaptations concrètes du logement sont souvent nécessaires. C’est là qu’intervient Logiadapt.

Présentation de la marque et de ses services

Logiadapt est une entreprise spécialisée dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie, notamment celles touchées par des maladies neurologiques (Parkinson, sclérose en plaques, AVC, etc.).

Notre mission : vous aider à adapter votre logement de manière personnalisée, en tenant compte de vos besoins physiques, cognitifs et de votre environnement quotidien.

Nos prestations incluent :

  • Une évaluation à domicile par un professionnel qualifié (ergothérapeute partenaire).
  • Des recommandations personnalisées pour aménager les pièces clés (salle de bain, cuisine, chambre, accès…).
  • Un accompagnement administratif complet, y compris pour le montage des dossiers d’aides financières (ex. : MaPrimeAdapt’).
  • La mise en relation avec des artisans qualifiés pour réaliser les travaux.

Les avantages de l’accompagnement pour faciliter les démarches

Faire appel à Logiadapt, c’est bénéficier :

  • D’un gain de temps précieux dans des démarches souvent complexes.
  • D’une prise en charge humaine, avec un interlocuteur unique et à l’écoute.
  • D’une optimisation des aides disponibles pour réduire votre reste à charge.
  • D’un logement plus sûr, fonctionnel et confortable, adapté à l’évolution de votre état de santé.

💡 Logiadapt accompagne aussi les proches aidants qui souhaitent sécuriser le logement de leur parent ou conjoint atteint d’une pathologie neurologique.

Résumé et points clés à retenir

Les maladies neurologiques regroupent un grand nombre de pathologies aux symptômes variés, qui peuvent profondément impacter le quotidien des personnes atteintes. Mieux les comprendre, c’est pouvoir agir plus tôt, adapter l’environnement de vie, et accéder aux bons traitements.

Points essentiels à retenir :

  • Les maladies neurologiques touchent le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs et peuvent être dégénératives, inflammatoires, vasculaires ou génétiques.
  • Elles se manifestent par des symptômes moteurs (troubles de la marche, tremblements…) et non moteurs (fatigue, douleurs, troubles cognitifs…).
  • Le diagnostic repose sur un examen clinique, des tests neurologiques, des imageries cérébrales et des analyses biologiques.
  • Les traitements peuvent être médicamenteux, rééducatifs ou chirurgicaux selon la pathologie.
  • L’accompagnement au quotidien passe aussi par une adaptation du logement, essentielle pour maintenir l’autonomie.
  • Logiadapt vous aide à sécuriser votre domicile, à monter les dossiers d’aides financières, et à coordonner les travaux nécessaires.
  • Un accompagnement humain, pratique et personnalisé peut faire toute la différence dans la gestion de la maladie.

👉 Contactez-nous dès aujourd’hui pour un premier rendez-vous gratuit et sans engagement.

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